Il arrive souvent que des villages n’entrent dans l’histoire qu’en fonction de leur appartenance au patrimoine d’une grande Abbaye. Pour Garganvillar nous ignorons ses origines avant que Belleperche n’acquière le territoire part à part, au cours de la seconde moitié du XIIe siècle. En l’état actuel des connaissances nous ne savons pas si le territoire qui devint la commune de Garganvillar fut occupée durant l’antiquité, dans quelles conditions et dans quelles mesures. Peu sécurisant parce que plat et fort large, livré aux bois et aux terrains humides, le plateau était surtout un lieu de passage et non de fixation de l’habitat. Le nom même de « Garganvillar » évoque, non pas un établissement gallo-romain, mais l’un de ces domaines agricoles qui ont proliféré dans la Gascogne orientale au cours du haut moyen âge. « Villar » est un diminutif indiquant l’existence d’une ferme, au mieux d’un hameau, qui pouvait dépendre d’un domaine plus important. |
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Quant à la racine « Gargan », elle proviendrait, selon le spécialiste Ernest Nègre, de « waregantus », nom d’une personne d’origine germanique dont on peut penser qu’elle aurait fondé ou exploité un domaine.
Renseignements tirés de l’ouvrage « une Bastide en Lomagne des origines à la fin du XXe siècle » écrit par les historiens Jean-François DELORD et Jean-Michel GARRIC
Cet ouvrage historique est disponible au secrétariat de mairie